Participez à la conservation du Lézard vivipare dans les Parcs naturels des Plaines de l’Escaut et du Pays des Collines.
Dans le cadre du projet Inventaria, le Parc naturel des Plaines de l’Escaut, le Parc naturel du Pays des Collines, le Musée d’Histoire naturelle de Tournai et la Haute Ecole Condorcet lancent un appel à la population pour aider à protéger le Lézard vivipare, une espèce qui semble en régression importante en Région wallonne. Cette initiative vise à collecter des données sur la présence de cet animal discret sur notre territoire, et ce afin de mieux comprendre sa répartition et d’élaborer des stratégies efficaces pour sa sauvegarde.
Le Lézard vivipare (Zootoca vivipara) est la plus petite des 4 espèces de lézards de Wallonie. Ce lézard apprécie les friches, les lisières boisées et les milieux humides partiellement ensoleillés. Malheureusement, en raison de la perte d’habitat, de la fragmentation des populations et d’autres pressions environnementales, ses effectifs se réduisent depuis ces dernières années. Il est à ce titre considéré comme vulnérable au Nord du sillon Sambre et Meuse.
Comme le Lézard vivipare sort d’hibernation dans le courant du mois de mars et que les accouplements suivront en avril/mai, c’est à cette période qu’il sera le plus aisément repérable. Au début du printemps, les animaux prennent le soleil sur du bois mort à proximité du sol ou sur des piquets de clôture, dans des parcelles gérées de façon modérée. Ils apprécient la fraîcheur et peuvent se trouver à proximité de l’eau.
Si vous observez un Lézard vivipare ou que vous avez des informations sur sa présence, merci de transmettre votre signalement par mail à la personne de contact du projet Inventaria dvangils@pnpe.be, et, de le détailler un maximum dans votre mail: date, heure, lieu de l’observation, contexte (vieux mur, bord de chemin, lisière forestière, ancienne voie ferrée…), ainsi que toute autre information pertinente (photos par exemple).
Votre contribution est essentielle pour la préservation de cette espèce emblématique et de son habitat naturel. En travaillant ensemble, l’impact sur la conservation de la biodiversité de notre territoire sera d’autant plus positif.
Cette espèce ne doit pas être confondue avec le Lézard des murailles (Podarcis muralis). Plus grand et plus élancé, ce dernier préfère les milieux dégagés. Il est intimement associé au substrat rocheux et pourra être rencontré sur les dalles en béton, les vieux murs en pierre sèche ou encore près des quais de gare et dans les cimetières. D’un naturel confiant, c’est le seul lézard facilement observable par temps chaud.
Merci de votre collaboration précieuse.
Vous trouverez ci-dessous une comparaison visuelle pour l’identification des deux espèces de lézards.
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